RENCONTRE AVEC KRISTINE MOLLER

RENCONTRE AVEC KRISTINE MOLLER

Kristine Moller, cavalière luxembourgeoise et vainqueur notamment de l’épreuve Intermediate I Freestyle to Music de l’édition 2019 du CDI Jiva Hill Stables, nous raconte son histoire autour des chevaux.

Comment avez-vous découvert les chevaux ?

Mon grand-père était revendeur et éleveur de chevaux. J’ai grandi avec des chevaux, ils ont toujours joué un grand rôle dans notre famille et il était donc très naturel pour moi de commencer à monter à un très jeune âge. Je pense que j’étais assise sur le dos d’un cheval, à partir du moment où j’ai pu m’asseoir.

À quel âge avez-vous commencé l’équitation et le dressage ?

Au début de ma vie avec les chevaux, il s’agissait de s’amuser. Ma soeur et moi avons monté à cheval ensemble et souvent joué aux « Cowboys et Indiens ». On a aussi fait du saut et du dressage, mais ce n’est qu’à l’âge de 11 ans que j’ai eu un ponymare qui n’avait pas le droit de sauter, que je me suis concentrée à 100 % sur le dressage.

Qu’est-ce qui vous plaît dans le dressage ?

J’aime beaucoup le dressage parce que vous devez trouver le bon équilibre avec votre cheval pour que tout paraisse facile et élégant et vous pouvez vraiment concentrer sur votre renforcement et celui de votre cheval. Le dressage c’est surtout un ensemble de petits détails qui font toute la différence – et j’adore ça.

Que représente le dressage pour vous et quelle place a ce sport dans votre vie ?

Je travaille comme cavalière professionnelle au Luxembourg, donc mes journées sont remplies d’équitation. Je monte des chevaux jeunes et plus âgés, je leur donne une éducation de base et j’essaie de les amener le plus loin possible en dressage.

D’après-vous, peut-on commencer le dressage à n’importe quel âge ?

Je pense que vous pouvez commencer à monter à cheval à n’importe quelle étape de votre vie, mais vous devez être en bonne forme physique et comprendre la nature d’un cheval. Je trouve que c’est souvent ce qui manque, de nos jours. Mais, l’équitation, c’est pour tous les âges, absolument.

La préparation physique du cavalier est-elle importante ?

La préparation physique est importante, mais ce n’est pas tout, c’est surtout une question de ressenti et de sentir ce qui se passe en-dessous de vous. Sentez-vous le cheval ? Il s’agit de la connexion entre le cheval et le cavalier.

Quels sont vos objectifs et comment comptez-vous les atteindre ?

Mon but est d’obtenir le meilleur de chaque cheval, de la meilleure façon. Bien sûr, j’aimerais participer à des championnats comme les Jeux olympiques, mais j’aime le sentiment quand vous avez éduqué un cheval à des Grand Prix et avec de petites aides, que même les exercices les plus difficiles sont possibles. Même si cela ne suffit pas pour monter sur le podium olympique.

Combien de chevaux avez-vous actuellement ?

Nous achetons surtout nos chevaux à un jeune âge – la plupart du temps à 2 ans et demi, mais parfois même des poulains. Nous faisons également de l’élevage. À l’heure actuelle, nous avons environ 13 chevaux dans l’écurie. Certains d’entre eux sont rapidement prêts à concourir à l’échelle internationale dans les classes des jeunes (5-6 ans) et d’autres prennent plus de temps pour être prêts. C’est très individuel.

Qu’aimez-vous au CDI Jiva Hill Stables ?

Le CDI Jiva Hill Stables est un concours super sympa, cadre magnifique et très bien organisé. Et les dîners et la soirée sont pour moi certainement un point culminant !

Si vous pouviez emprunter un cheval d’un cavalier de 5* le temps d’une journée, lequel prendriez-vous ?

Pour moi, la meilleure cavalière est Isabell Werth, elle est incroyable. Tant de sensations et elle ne paraît pas stressée du tout. Elle s’améliore à chaque fois qu’elle se retrouve face à des compétiteurs difficiles. Mais si je pouvais essayer un cheval pour un jour, je choisirais TSF Dalera BB. J’avais sa demi-soeur en éducation (maintenant elle a un petit), elle avait une telle bonne maniabilité et la volonté de travailler. Je pense que Dalera serait un rêve à monter.

Comment passez-vous votre temps quand vous n’êtes pas avec vos chevaux ?

J’ai récemment donné naissance à un petit garçon, donc je passe beaucoup de temps avec lui. C’est une toute nouvelle expérience merveilleuse.

Quel est votre motto ?

« No pain, no gain. » (trad. On n’a rien, sans rien).

NB : traduit de l’anglais par The Consultancy Group